Chauffage : le bois toujours champion économique en 2024

Un coût imbattable pour le bois

En 2024, le bois affiche un prix moyen de 9 centimes par kilowattheure (kWh), loin devant ses concurrents. L’électricité, par exemple, atteint désormais 25 centimes par kWh, tandis que le gaz et le fioul s’élèvent respectivement à 13 et 12 centimes. Ces écarts soulignent la stabilité du bois, dont les prix ont même légèrement baissé après les perturbations de 2022 liées à la crise ukrainienne.

Les granulés de bois, bien que légèrement plus coûteux que les bûches, restent également compétitifs mais au moins d’intérêt du fait de nécessiter de l’électricité pour fonctionner. Leur prix, stabilisé depuis juin 2024, demeure bien inférieur à celui des énergies fossiles. Contrairement à ces dernières, le bois, en tant qu’énergie locale, échappe aux fluctuations des marchés internationaux.

Les avantages économiques du bois en bref :

• Prix moyen : 9 centimes/kWh pour les bûches.
• Stabilité : Peu de variation saisonnière et indépendante des crises internationales.
• Granulés compétitifs : Pratiquement alignés sur le coût des bûches depuis mi-2024.

Les alternatives en perte de vitesse

Si le bois brille, les autres sources d’énergie continuent de faire face à des difficultés :

• Électricité : Malgré une possible baisse en 2025, ses tarifs augmentent à long terme.
• Gaz : En recul après les hausses de 2022, il reste fragile face aux nouvelles réglementations environnementales.
• Fioul : Bien que son prix ait diminué, il demeure dépendant des crises pétrolières, comme en témoigne la situation actuelle au Moyen-Orient.

Pour les ménages souhaitant réduire leur facture énergétique tout en limitant leur impact écologique, le bois, qu’il s’agisse de bûches ou de granulés, reste sans conteste l’option la plus avantageuse. Une tendance qui devrait se confirmer dans les années à venir, avec un attrait grandissant pour les énergies locales et durables.

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