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Les perspectives à 2035: par le laboratoire Ceric pour le chauffage bois.

Published : 02/12/2024 - Categories : Blog

Le parc d’équipements individuels de chauffage au bois ne cesse de croître depuis 1992, avec une accélération ces dix dernières années. Parallèlement à cette expansion du parc, une politique incitative d’aides pour le remplacement des appareils anciens a été mise en place. Combiné aux avancées technologiques des appareils et à une meilleure qualité des combustibles, cela a permis de réduire la consommation énergétique moyenne par appareil, et a contribué à la baisse des émissions de particules fines (PM2.5), d’environ 40 % entre 2012 et 2023 (selon l’Ademe). A partir de ce constat, le Centre essais recherches des industries de la cheminée (Ceric) a projeté à 2035 l’évolution du parc et analysé ses conséquences.

Baisse de la consommation de biomasse

Selon le Ceric, en 2035, le nombre d’appareils pourrait dépasser les 10 millions, soit une augmentation de 32 % par rapport à 2023. Pourtant, le laboratoire anticipe une réduction de 15 % de la consommation de biomasse (de 70 à 60 TWh), grâce à l’amélioration des performances des équipements, à la qualité des combustibles et à une meilleure isolation des logements.

Réduction des émissions de particules fines

Le renouvellement du parc et l’adoption d’appareils performants contribueraient à une forte diminution des émissions de particules. D’ici 2035, le Ceric estime qu’elles pourraient être divisées par trois, soit une réduction de plus de 60 %, notamment grâce à l’installation croissante d’appareils certifiés Flamme Verte 7* et à l’utilisation de bois sec de qualité.

Des recommandations

Les simulations du Ceric soulignent que, malgré l’augmentation du parc, la consommation d’énergie serait diminuée et la qualité de l’air améliorée. Pour maintenir cette dynamique, le laboratoire formule plusieurs recommandations d’actions à coordonner :
Prolonger et renforcer les aides financières à l’acquisition d’appareils performants, notamment avec des bonus pour le remplacement des équipements anciens dans les zones couvertes par un PPA.
- Développer une politique publique favorisant la production de biocombustibles de qualité, avec un soutien à l’industrialisation pour garantir des standards élevés.
- Encourager les démarches de qualité pour l’installation et la maintenance des appareils, afin d’optimiser leur efficacité.
Sensibiliser davantage le grand public aux bonnes pratiques d’utilisation des appareils.

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